Le ministre ivoirien de la communication salue l’évolution de la Liberté de presse en Côte d’Ivoire

A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, ce mercredi 3 mai, le ministre ivoirien de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné a fait le constat que «la liberté de la presse est effective» en Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué, il s’est félicité de l’évolution connu par le pays en la matière, passant de la 86e place en 2016, au 81e rang sur 180 pays en 2017, selon le classement de Reporters sans frontières (RSF).

Le ministre a réaffirmé la volonté de l’Etat de renforcer la liberté de presse et de favoriser un meilleur cadre pour l’exercice du métier de journaliste qui est de «contribuer à la cohésion sociale, à la consolidation de l’unité nationale, à la réconciliation cadre propice».

Koné a esquissé quelques actions à l’actif du gouvernement. La mise en place de mesures comme la suppression de la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, la création et le fonctionnement effectif de la Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics (CAIDP), la création du Fonds de Soutien pour le Financement de la Presse (FSDP) et des médias en général, ont été soulignées.

Par ailleurs, le ministre a profité de l’occasion pour appeler les médias à plus de responsabilités. Il a «invité les journalistes à ne pas perdre de vue le rôle social de leur plume, qui doit être mise au service de la construction d’une société pacifique, juste et inclusive, en évitant pour cela, les sujets susceptibles de créer la psychose chez les populations et/ou de fragiliser les Institutions de la République».

Pourtant, les journalistes ont aussi profité de la Journée internationale de la liberté de la presse pour dénoncer les pressions des politiques qui entravent à leur liberté. Ils étaient rassemblés, ce mercredi, devant la maison de la télévision pour une marche pacifique. Tout en saluant la dépénalisation du délit de presse, ils dénoncent des arrestations arbitraires, mentionnant le cas des six journalistes emprisonnés pendant 72h en février dernier.