La Tunisie ne fait plus partie des zones déconseillées par le Royaume-Uni

Les autorités britanniques ont sorti la Tunisie de leur «zone rouge», en annonçant ce mercredi 26 juillet que la majorité du pays ne fait désormais plus partie des zones qu’elles avaient formellement déconseillées à leurs ressortissants, selon un  communiqué du département d’Etat des Affaires étrangères et du Commonwealth britannique.

Londres a tenu compte de l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays. «Après avoir soigneusement étudié les conditions en Tunisie – dont la menace terroriste et les progrès réalisés par les forces de l’ordre tunisiennes – le gouvernement a décidé de changer ses conseils aux voyageurs», explique le communiqué.

«La capacité des autorités tunisiennes à atténuer les menaces terroristes et à mieux protéger les visiteurs étrangers s’est améliorée», a également indiqué l’ambassadeur du Royaume-Uni à Tunis, Mme Louise De Sousa, mercredi à Tunis, lors d’une rencontre de presse à l’ambassade. Elle a soutenu que la levée des restrictions de voyage vers la Tunisie s’explique par l’absence d’«opération terroriste ciblant les touristes étrangers en Tunisie depuis l’attaque de Sousse en juin 2015».

La capitale Tunis et les destinations touristiques majeures peuvent être à nouveau visitées, selon le communiqué. Parmi les endroits qui restent déconseillées figurent les zones frontalières avec la Libye, au Sud, et avec l’Algérie, à l’Ouest. Pour mieux situer ses ressortissants, le Royaume-Uni a publié également une carte de la Tunisie montrant les endroits sécurisés.

Pour rappel, la diplomatie britannique avait instauré les restrictions de voyage vers la Tunisie, suite aux attaques terroristes du musée du Bardo et de Sousse, en 2015, au cours desquels une trentaine de ressortissants britanniques avaient perdu la vie.

Le gouvernement tunisien a mis en place des projets pour redorer l’image du pays et remettre sur pied le secteur du tourisme qui est un des poumons de l’économie nationale. D’après les données de l’Office national du tourisme, le tourisme, en berne depuis 2015, reprend petit à petit ses couleurs.