L’Afrique au cœur du «One Planet Summit» Kenya 2019

Pour la troisième fois, des dirigeants du monde se sont retrouvés ce jeudi à Nairobi, au Kenya, pour échanger sur le changement climatique dans le cadre du « One Planet Summit ».

Ce sommet, décliné en une session de haut niveau des chefs d’État, des ministres ainsi que des représentants des secteurs de la finance et des affaires, des administrations locales, de la société civile et de la jeunesse de plusieurs pays, a abordé des questions relatives à la promotion des énergies renouvelables et au renforcement de la résilience, à l’adaptation au changement climatique et à la biodiversité dans le continent noir.

Ce sommet a été marqué par des discussions au plus haut niveau sur la mobilisation de coalitions en faveur de l’action pour le climat et l’environnement en Afrique.

« One Planet Summit » 2019 a permis aux participants de présenter des réalisations concrètes et des initiatives novatrices, suscitant de nouvelles coalitions et de nouveaux engagements.

Alors que l’Afrique n’est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 65% de sa population est considérée comme étant directement touchée par les changements climatiques palénatires.

Les intervenants au sommet de Nairobi, ont de même souligné le rôle unique de l’Afrique en tant que partenaire mondial faisant face tant à des défis qu’à des opportunités, notamment dans le domaine des solutions innovantes en matière d’adaptation et de résilience.

Ayant fait le déplacement dans la capitale kenyane, le président français, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait porter à 1,5 milliard d’euros d’ici 2022, son engagement pour soutenir les projets de l’Alliance Solaire internationale, soit une rallonge de 500 millions. Il a également plaidé pour la mise en place de systèmes de production d’énergie renouvelable décentralisés en Afrique.

Lors des travaux de ce sommet, le Groupe de la Banque mondiale a aussi annoncé des financements supplémentaires de 22,5 milliards de dollars destinés à renforcer l’action climatique en Afrique et à soutenir les mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans le continent.