Des journées dédiées à la paix et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

La Plateforme des leaders croyants pour la paix, la réconciliation, la cohésion sociale et le développement (PLCRD) organise des journées à Abidjan, en Côte d’Ivoire, autour du thème : «Agir maintenant ensemble pour l’unité, la paix et la cohésion sociale».

Ces journées qui se tiennent jusqu’au 13 avril 2019 prochain, ont pour objectif de sensibiliser les Ivoiriens dans toutes leurs diversités sur la nécessité de vivre ensemble malgré leur différence.

«Nous avons voulu par cette marche de l’unité, démontrer qu’il est encore possible d’être ensemble, quel que soit ce qui nous oppose comme idées, nous sommes des frères, des fils d’une même mère, la patrie, la Côte d’Ivoire et cette mère est heureuse de nous avoir comme ses fils», a expliqué Madeleine Yao, présidente de la dite plateforme.

La première journée a été marquée, par une marche sportive dénommée «la marche de l’unité». Vêtu aux couleurs nationales, orange blanc et vert, plusieurs centaines d’Ivoiriens ont convergé samedi, vers le centre des affaires d’Abidjan pour prendre part au démarrage des journées de l’unité, de la paix et de la cohésion sociale.

Ont pris part à cette marche dite de l’unité, les croyants issus de diverses communautés religieuses ainsi que plusieurs agents des Forces de défense et de sécurité.

Pour Mme Yao, la préservation de l’intégrité de la Côte d’Ivoire reste un devoir pour l’ensemble de ses fils et filles. «C’est pour cela que nous avons voulu par ce geste, cette symbolique montrer que c’est ensemble que nous devons tout faire pour préserver l’unité et la paix (…) la diversité devait être pour nous une source de richesse parce que c’est ensemble qu’on peut se compléter et bâtir quelque chose de bon et de bien», a-t-elle affirmé.

Outre les actions œcuméniques, des activités éclatées se dérouleront dans les communes du District d’Abidjan avant l’apothéose au palais des sports de Treichville le samedi 13 avril prochain.

La Côte d’Ivoire a connu une crise postélectorale de 2010-2011, durant laquelle les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.