La RDC et la Belgique veulent redynamiser leur coopération bilatérale

La République démocratique du Congo (RDC) et le Royaume de Belgique, son ancienne puissance coloniale, ont affiché, mardi 13 mai, leur volonté de redynamiser leur coopération bilatérale.

Le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, une mission conjointe belge conduite par Renier Nijskens (Envoyé spécial de Belgique dans les Grands-lacs) et le Général-Major Philippe Boucke (Aide de camp du Roi de Belgique) pour un entretien qui a porté essentiellement sur la reprise de la coopération militaire.

«Entre la République démocratique du Congo et le royaume de Belgique, l’heure est à la reprise bilatérale multi-sectorielle, singulièrement dans le domaine militaire», a indiqué la présidence congolaise dans un communiqué.

Pour Bruxelles, l’objectif de cette mission, dépêchée par le ministre belge des Affaires étrangères et européennes ainsi que de la Défense, est de «nouer des contacts avec les nouvelles autorités et l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile, pour redynamiser nos relations bilatérales et examiner ensemble comment la Belgique pourrait contribuer au mieux à accompagner la République démocratique du Congo vers les changements souhaités par la population congolaise».

«Dans les domaines de la coopération militaire bilatérale, de la coopération au développement et de la coopération économique, la Belgique a exprimé le souhait de soutenir des actions porteuses d’espoir et de progrès pour la population congolaise», a affirmé l’ambassade de Belgique à Kinshasa.

Outre la coopération militaire, les deux pays vont procéder, entre autres, à l’échange de leurs ambassadeurs.

Une nouvelle page des relations s’ouvre ainsi, entre Kinshasa et Bruxelles, après les tractations vécues ces deux dernières années. Le prédécesseur de Tshisekedi, Joseph Kabila, ne tolérait pas les critiques de Bruxelles en lien avec son régime.

Kabila était souvent pointé par la communauté internationale non seulement pour son désir présumé de rester au pouvoir après la fin de son deuxième mandat, mais aussi pour la répression des manifestations qui réclamaient son départ.