RDC : Le nouveau Chef du gouvernement dévoile la composition de son équipe

Le nouveau Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Michel Sama Lukonde, a dévoilé lundi, la composition de son gouvernement dit de «l’Union sacrée de la Nation».

Il a fallu attendre environ deux mois et demi depuis la démission de l’ex-Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba et la nomination, deux semaines après, de son successeur Lukonde, pour voir le visage de la nouvelle équipe qui sera désormais aux commandes de l’exécutif congolais de Kinshasa.

Ce gouvernement est composé de 57 membres, contre 65 pour l’ancienne équipe, dont quatre vice-Premiers ministres, neuf ministres d’Etat, 31 ministres, un ministre délégué et 11 vice-ministres.

Sa composition aurait tenu compte de la représentativité du genre, de la jeunesse, des provinces et des parties prenantes, selon le chef du gouvernement qui a précisé que la représentativité féminine s’élève à 27%, la moyenne d’âge à 47 ans, et les nouvelles figures représentent 80%.

Les partis engagés dans l’Union sacrée de la Nation sont représentés. C’est le cas des formations politiques de Moïse Kabumbi et Jean-Pierre Bemba, deux personnalités qui font aussi partie de la coalition Lamuka, la principale plateforme d’opposition dans le pays.

D’après Lukonde « l’amélioration des conditions de vie des Congolais et l’instauration d’un climat de paix sur toute l’étendue du territoire national », la mission du nouveau gouvernement ; les secteurs prioritaires étant la Sécurité, la Santé, l’Enseignement, la Justice, l’Agriculture, la Pêche & Elevage, l’Economie, le Processus électoral, l’Infrastructure, le Numérique.

Ce nouveau gouvernement devrait répondre aux aspirations du président Félix Tshisekedi qui avait rompu, il y a quatre mois, la coalition au pouvoir qui le liait à l’ancien président Joseph Kabila. L’équipe est constituée en majorité par ses proches.

La population congolaise confrontée à la pauvreté et à l’insécurité attend beaucoup de ces nouveaux ministres. « On les jugera sur base de leurs actes », a indiqué Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de la défense des droits de l’Homme (ASADHO).