L’armée algérienne endeuillée par AQMI

L’armée algérienne a été endeuillée suite à l’assassinat de 14 soldats dans une attaque armée que l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué, dans un communiqué diffusé samedi dernier sur Internet.

L’information a été confirmée par l’armée algérienne qui précise que 9 de ses soldats ont été tués dans une embuscade au sud-ouest d’Alger.

La presse algérienne a critiqué dans son édition du lundi, le manque grandissant de la sécurité dans le pays.

Malgré l’important dispositif sécuritaire mis en place en Algérie, les forces de l’ordre et les objectifs militaires du pays restent toujours une cible accessible aux attaques terroristes des groupes djihadistes armés qui sillonnent l’Algérie.

Dans son communiqué non authentifié, AQMI précise que ses Djihadistes  ont réussi à s’échapper « sains et saufs après avoir pris les armes » des soldats qu’ils ont abattus dans une embuscade tendue samedi 18 juillet, à une patrouille militaire dans la localité de Djebel Louh, dans d’Aïn Defla située à 140 kilomètres au sud-ouest d’Alger.

L’information qui a été relayée en premier lieu à travers les réseaux sociaux, a rapidement fait le tour du pays. L’exaction fortement médiatisée a notamment été illustrée par des photos des victimes présumées ont été diffusées sur Facebook et par le communiqué d’AQMI qui précise le lieu et les circonstances exactes de l’embuscade meurtrière. Cette attaque, précise le quotidien algérien El-Khabar citant des sources sécuritaires, a eu lieu sur la route de Tifrane, une zone fortement boisée au sud de la ville Aïn Defla, l’un des terrains préférés par les groupes terroristes armés.
En avril 2014 déjà, une patrouille militaire composée d’une quinzaine de soldats avait été décimée dans une embuscade tendue par les djihadistes d’AQMI dans une région montagneuse de la Kabylie, située à l’Est de la capitale.

Ayant rapidement fait la liaison entre ces deux offensives meurtrières, la presse nationale est montée au créneau pour dénoncer la passivité des forces de l’ordre face à de telles attaques qui ont lieu dans des régions relativement proches des grandes villes côtières du pays.