La CEDEAO approuve l’initiative «Energies pour l’Afrique»

L’idée de mettre en place une structure régionale dédiée à l’énergie en Afrique, a reçu le feu vert de la Communauté économique des Etats d’ Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Réunis ce week-end à Dakar en sommet extraordinaire, les chefs d’Etat ouest-africains se sont dits favorables à l’initiative «Energies pour l’Afrique», dotée d’un fonds énergie domicilié à la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Energie pour l’Afrique », une proposition du nouveau président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui vise à résoudre la crise énergétique que traverse le continent. « Ensemble, nous devons mettre fin à la crise énergétique africaine afin de débloquer le potentiel énergétique énorme de la région aussi bien dans les énergies renouvelables que dans l’énergie conventionnelle », a suggéré Adesina.

Il a affirmé la disponibilité de la BAD pour soutenir l’initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique. La BAD est « prête à coopérer avec toutes les parties impliquées dans le lancement d’un nouveau Pacte de l’énergie pour l’Afrique qui accélérera l’approvisionnement énergétique et l’accès à l’énergie sur tout le continent », a-t-il déclaré.

En Afrique 2/3 de la population n’ont pas accès à l’électricité, soit 650 millions d’Africains. Le pacte « Energies pour l’Afrique » veut mobiliser une grande coalition de parties prenantes en Afrique, en Europe et au-delà pour donner une impulsion décisive au continent sur le plan énergétique. Il est annoncé la mise en place d’un plan pour l’accès universel à l’électricité en Afrique.

Par ailleurs, le sommet de Dakar soutient le fonds vert climat. Le communiqué final de la rencontre, indique que les chefs d’Etats ont appelé à la mobilisation des ressources annoncées à Copenhague d’ici 2020.

La CEDEAO est revenue sur le sommet sur le climat (COP21) prévu du 30 novembre au 10 décembre prochain à Paris, et a réaffirmé son adhésion à la signature d’un accord pour la réduction du réchauffement climatique. Cette communauté souhaite que cet accord soit « universel, juste, équitable et juridiquement contraignant auquel toutes les parties s’engagent et qui est fondé sur les principes et la responsabilité commune mais différenciée ».