La Corée du Sud veut renforcer sa coopération économique avec l’Afrique

A l’instar des grandes puissances mondiales, la Corée du Sud décide de percer davantage le marché africain et y promouvoir ses produits.

Dans ce cadre, la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, a entamé ce mercredi 25 mai une tournée de sept jours en Afrique, accompagnée de 111 chefs d’entreprise. Selon un communiqué des autorités, la tournée, qui démarre en Ethiopie, a pour objectif de «renforcer les liens de partenariat et la coopération économique» avec le continent.

La motivation derrière cette démarche est bien claire. «L’Afrique est le dernier moteur de croissance à l’échelle mondiale. Au regard de l’amélioration de la stabilité politique, de la forte croissance économique et de l’augmentation attendue des ménages apparentant la classe moyenne, de nombreux pays tentent de tirer profit du potentiel de ce continent», a déclaré Kim Kyou-hyun, secrétaire principal en charge des Affaires étrangères à la présidence sud-coréenne.

Il est donc question de créer avec des pays africains, un environnement qui soit favorable aux affaires pour les entreprises sud-coréennes et au placement des produits «Made in Corée du Sud.»

Pour accompagner son offensive sur le continent, la Corée du Sud entend engager des actions séductrices, tel le programme d’aide au développement baptisé «Korea Aid» qui touchera divers domaines en faveur des populations locales. Ce programme sera lancé au cours de la tournée de la présidente Park.

Selon certains analystes, vantant les atouts des produits de la Corée du Sud, tout l’électroménager et toute l’électronique sud-coréenne seraient moins chers, de très bonne qualité, de très bonne réputation et nourrissent les fantasmes africains. Ils citent, entre autres les portables Samsung qui, selon eux, s’arrachent comme des petits pains et représentent un véritable symbole de réussite.

La Corée du Sud est déjà présente en Afrique à travers ses organismes publics qui s’évertuent à financer des projets dans plusieurs pays. Le cas de la Korea International Cooperation Agency qui a déjà investit dans des projets agricoles dans une vingtaine de pays. Quelques groupes privés comme Samsung et Daewoo y sont aussi implantés.