Le Togo bénéficie d’un accord de financement de 238 millions de dollars de la part du FMI

Le gouvernement togolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont conclu mercredi, à Lomé, un accord de financement d’un montant de 238 millions de dollars, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), d’après le site officiel de la République togolaise.

Le décaissement sera effectué en 7 tranches et le premier est attendu au plus tard en avril prochain. Toutefois, l’accord est encore «sous réserve de l’approbation par la Direction et le Conseil d’administration » de l’institution financière mondiale, selon le communiqué du FMI publié à cet effet.

L’accord a été scellé après un séjour à Lomé, du 5 au 18 janvier, d’une équipe FMI, dirigée par la responsable de division adjoint du Département Afrique du FMI en charge du Togo, Cemile Sancak.

Celle-ci a fait savoir, dans le communiqué, que «le programme économique convenu et appuyé par l’accord au titre de la FEC vise à améliorer les conditions de vie des populations et à maintenir un environnement macroéconomique stable compatible avec la viabilité de la dette publique.»

Elle a ajouté que «le programme comprend un ensemble complet de réformes visant à accélérer la mise en œuvre de réformes clés de l’administration des recettes et la gestion des finances publiques, le renforcement de la gestion de la dette, la résolution des faiblesses des banques publiques et l’accompagnement du développement du secteur privé».

Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances, Yaya Sani, signataire de l’accord du côté togolais, a déclaré que «les prêts concessionnels sont destinés au financement des dépenses sociales et d’investissement comme le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).»

Le programme de la FEC permet d’apporter une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements. Au Togo, le précèdent prêt de 83 millions de dollars, au titre de la FEC, était consenti en 2013 et courait sur trois ans. Le pays qui connaît une situation de surendettement importante a fait appel à l’institution internationale pour négocier les termes d’un nouvel accord. L’enveloppe accordée est à taux 0 et remboursable sur une durée de 10 ans.