Premier entretien en tête-à-tête entre Mohammed VI et Alassane Ouattara à Abidjan

Le Roi du Maroc Mohammed VI qui effectue depuis dimanche, une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire, a eu, lundi au Palais présidentiel à Abidjan, un entretien en tête-à-tête avec le Président ivoirien, Alassane Ouattara.
Le souverain marocain qui est arrivé dimanche après-midi à Abidjan pour une nouvelle visite officielle en Côte d’Ivoire, devrait prendre part au 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, qui se tiendra les 29 et 30 novembre dans la capitale économique ivoirienne.

Le Roi Mohammed VI devait se rendre ce lundi, selon la présidence ivoirienne, au «point de débarquement aménagé de pêche Mohammed VI de Lokodjro» dans la commune d’Attécoubé. Il enchaînera ensuite avec une visite au «Centre de formation multisectoriel Mohammed VI» de Yopougon.

Les deux projets structurants baptisés du nom de Mohammed VI en reconnaissance aux actions du souverain marocain en Côte d’Ivoire, devaient être inaugurés officiellement.

La présidence ivoirienne précise par ailleurs, que le roi du Maroc prendra part, mercredi, aux côtés de plusieurs autres chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et d’Europe, à la séance d’ouverture des travaux du 5ème Sommet UA–UE.

A l’occasion de la visite du souverain marocain en Côte d’Ivoire, le ministre de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a confié à la presse, que son pays et le Royaume du Maroc «sont deux grandes nations qui entretiennent des relations exceptionnelles», assurant que «la présence aujourd’hui de SM le Roi Mohammed VI à Abidjan, donne un éclat particulier au Sommet Union Africaine-Union Européenne ».

Les deux pays frères, a-t-il rappelé, ont réussi à mettre en place un partenariat exceptionnel qui confirme l’ancrage du Royaume en Afrique.
« C’est un exemple pour le monde entier et pour l’Afrique qu’un partenariat Sud-Sud peut fonctionner », a souligné le ministre ivoirien, formant le vœu de voir d’autres pays suivre l’exemple de ce partenariat gagnant-gagnant qui est appelé, a-t-il dit, à se renforcer au bénéfice des deux nations et des deux peuples frères.