Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé jeudi 13 novembre, de proroger d’un an, jusqu’au 15 novembre 2026, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
La résolution 2800 (2025), présentée par la France pour la reconduction de la mission onusienne en République centrafricaine (RCA), a été adoptée par 14 voix pour et une abstention (Etats-Unis).
La résolution rappelle les tâches prioritaires du mandat de la MINUSCA qui consistent en la protection des civils ; l’appui à l’extension de l’autorité de l’État, le déploiement des forces de sécurité et le maintien de l’intégrité territoriale ; l’appui au processus de paix ; l’aide à l’acheminement de l’aide humanitaire ; ainsi que la protection du personnel et des biens des Nations Unies.
Il est souligné dans la résolution que le mandat de la MINUSCA est conçu pour mettre en œuvre une vision stratégique pluriannuelle visant à créer les conditions politiques, institutionnelles et de sécurité qui permettent d’engager une réconciliation nationale et d’instaurer une paix durable par la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR), et l’élimination de la menace que représentent les groupes armés.
L’ONU exhorte toutes les parties en RCA à coopérer pleinement avec la MINUSCA dans le cadre de son déploiement et de ses activités, notamment en assurant la sécurité et la liberté de circulation de son personnel dans l’ensemble du territoire centrafricain, pour lui permettre de s’acquitter de l’intégralité de son mandat dans un environnement complexe.
Les États Membres de l’ONU, en particulier ceux de la région, sont appelés à garantir la libre circulation, à destination et en provenance de la RCA, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres, des fournitures et autres biens, y compris des véhicules et des pièces détachées, destinés à l’usage exclusif de la MINUSCA.
L’effectif maximal autorisé de la MINUSCA est fixé à 14.046 militaires, dont 580 observateurs militaires et officiers d’état-major, 2.999 policiers, dont 589 policiers hors unités constituées et 2.410 membres d’unités de police constituées, ainsi que 108 agents pénitentiaires,
Toutefois, le Conseil entend réexaminer ces chiffres en permanence, en prenant en considération les progrès accomplis sur le plan sécuritaire. D’emblée, l’effectif sera réexaminé à l’issue des élections de 2025 et 2026.
