L’ONU n’exclut pas l’option militaire pour désarmer les FDLR au Congo

Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a appelé au désarmement des rebelles rwandais réfugiés en RDC pour préserver la stabilité de ce pays.

Ban qui recevait jeudi à New-York, le Président congolais, Joseph Kabila, en marge de la 69e Assemblée Générale de l’ONU, a insisté sur la nécessité et l’urgence d’achever le processus de désarmement des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Il n’a pas exclu le recours à l’option militaire, en cas d’échec de cette opération.

Il a félicité au passage le Président de la RDC pour les efforts accomplis pour la stabilisation du pays et son développement.

Le S.G de l’ONU a encouragé tous les pays de la Région des Grands Lacs à poursuivre leur coopération. Il a de même exprimé sa satisfaction des engagements pris dans ce sens, lundi dernier à New-York, par des leaders de la région, dans le cadre des travaux de la quatrième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi (MLS), organisée à l’initiative de l’ONU et de l’UA.

Les participants à cette rencontre ont convenu qu’aucun élément des FDLR ne devrait rester sur le territoire congolais après le 02 janvier 2015. Il s’agit selon le coordonateur de MLS, de «la toute dernière chance accordée » à ces combattants. Tous ceux qui n’auront pas déposé les armes avant ce délai, a-t-il prévenu, ils seront désarmés par la force.

Après avoir neutralisé les M23, les autorités congolaises continuent à travailler sur tous les fronts, pour démanteler d’autres groupes d’insurgés établis au Congo, dont le mouvement Mai-Mai.

Sur le volet socio-économique, les autorités congolaises espèrent pouvoir bientôt, cueillir les fruits des programmes de stabilisation envisagés et exécutés dans le cadre du Fonds social visant la reconstruction de la RDC (FSRDC).

La Banque Mondiale a tout récemment injecté 79 millions de dollars en RDC, notamment dans le cadre du programme dit « STEP » dont la réalisation s’étale jusqu’en 2018.