Togo : le président sortant Faure Gnassingbé en tête des résultats partiels

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé que le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé arrivait en tête des résultats partiels de l’élection présidentielle à un tour, une victoire critiquée par certains opposants malgré la bonne tenue du scrutin.

Selon les premiers chiffres annoncés par la CENI, le président sortant remporterait largement ce suffrage en devançant de loin ses principaux opposants. Le décompte des voix qui se fait par ordre alphabétique des différentes circonscriptions électorales du pays donne comme vainqueur Faure Gnassingbé.

Selon le système informatique de compilation des données électorales, le président togolais sortant serait réélu avec environ 59% des voix, contre 37% pour son principal rival Jean Pierre Fabre. Des chiffres jugés corrects et véridiques par rapport au taux de participation à ce scrutin qui dépasse la moitié des électeurs inscrits.

En attendant la proclamation officielle des résultats électoraux, l’instance chargée du décompte poursuit son travail de compilation et de vérification des résultats provenant des commissions locales, qu’elle publie au compte-gouttes.

Le dirigeant togolais sortant brigue un troisième mandat après avoir remporté confortablement les élections présidentielles de 2005 et de 2010. D’après les observateurs, ces premiers résultats révèlent la tendance qui devrait se dégager pour l’ensemble des circonscriptions électorales du pays. Pour eux, s’il y avait eu une tentative de fraude, la CENI l’aurait automatiquement décelé grâce à son système informatique. Par ailleurs, aucun pays n’a commenté ces résultats partiels, un signe encourageant pour la CENI qui se vante d’être totalement indépendante par rapport au pouvoir politique actuel.

L’opposition togolaise a essayé à plusieurs reprises ces derniers jours de manipuler l’opinion publique, notamment via les réseaux sociaux, en annonçant la victoire prématurée de Jean Pierre Fabre, des initiatives jugées anti-démocratiques qui ont obligé la CENI à intervenir.