Le Polisario s’attire la foudre de Washington en signant une pétition anti-Trump à Cuba

Le Polisario se trouve dans de mauvais draps à cause du geste mal placé de son représentant à la Havane, Ma Al Aynine qui a apposé sa signature sur de la pétition «No More Trump» aux côtés des socialistes cubains et des représentants d’autres pays qui dénoncent les sanctions imposées par  l’administration du président américain, Donald Trump au Venezuela et à son controversé président, Nicolas Maduro.

Après la maladresse du soi-disant «ambassadeur» de la prétendue république sahraouie «RASD», la direction du front Polisario s’attend à présent à des représailles de Washington qui rejette déjà, selon le quotidien américain «The Wall Street Journal», toute option d’indépendance dans le conflit autour du Sahara Occidental, comme le revendiquent les séparatistes des camps de Tindouf. 

L’influent quotidien américain à large diffusion, rapportait dans une récente édition que les responsables américains qui suivent de près la question du Sahara, ont déclaré que les États-Unis avaient «clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel État en Afrique». 

L’auteur de l’article, Dion Nissenbaum qui revenait d’un récent déplacement dans la région nord-africaine, souligne que la situation sécuritaire dans la région du Maghreb et du Sahel rend le conflit du Sahara une urgence à régler, faisant le parallèle entre la position de l’ONU qui soutient la MINURSO et certains responsables de la Maison Blanche qui affichent une certaine impatience pour la reprise des pourparlers entre les protagonistes de ce conflit (Maroc, Algérie, Mauritanie et le Polisario) en vu d’un règlement politique réaliste et consensuel.

Depuis le 10 janvier 2019, une crise présidentielle est en cours au Venezuela, rendant incertain le tenant de la présidence, Nicolas Maduro, dont le pays reconnait et appuie, à l’instar de Cuba, la pseudo-«RASD». 

Le président Trump cherche à déloger Maduro pour baliser le terrain à son rival Juan Guaidó, qui a été reconnu le 24 janvier 2019, par l’Assemblée Nationale vénézuélienne comme étant le président par intérim du Venezuela et est cautionné par une cinquantaine de pays.