Des Chinois écopent de lourdes peines au Malawi pour braconnage

Sept Chinois, avec leurs deux complices malawites, reconnus coupables de trafic de défenses d’éléphants, de cornes de rhinocéros et d’écailles de pangolins, ont été condamnés lundi par le tribunal de Lilongwe au Malawi à des peines de prison allant de 18 mois à 11 ans.

Le cerveau de la bande, Yunhua Lin, a écopé de 11 ans de prison pour possession illégale d’une corne de rhinocéros et d’une arme.

Tous ces trafiquants font partie d’une organisation criminelle qui serait impliquée dans le braconnage et le trafic d’espèces protégées. C’est suite à une action coordonnée de la police et du département en charge de la faune sauvage au Malawi, que les neuf personnes avaient été arrêtées en 2019. D’après les autorités, ils opéraient sans s’inquiéter, depuis plus de 10 ans dans le pays.

Satisfait, le directeur du département de la faune sauvage, Brighton Kumchedwa, a salué ces condamnations qui représentent une victoire dans le cadre de la lutte contre le braconnage engagée par son pays.

Depuis 2017, l’armée britannique participe à une mission de formation et de soutien des rangers des parcs nationaux du Malawi, pour lutter contre le braconnage des espèces menacées. La traque des braconniers était devenue une véritable guerre dans ce pays est-africain dans la mesure où, selon les témoignages, les trafiquants n’hésitent pas à faire usage de leurs armes à feu pour se protéger lorsqu’ils sont repérés.

Pour rappel, la Chine est considérée comme le plus gros marché mondial pour les dépouilles d’animaux sauvages. L’ivoire et la kératine sont très prisées dans la médecine asiatique pour leurs vertus présentées comme curatives.