Des pays africains privés du droit de vote à l’ONU en raison de leur insolvabilité

Le Secrétariat général de l’ONU a suspendu lundi le droit de vote à 10 pays africains qui n’ont pas pu honorer leurs dernières cotisations, conformément à la Charte des Nations unies.

L’article 19 de cette Charte prévoit «une suspension du droit de vote à l’Assemblée générale pour tout pays dont le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées».

Le Niger, la Libye, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Soudan du Sud et le Zimbabwe figurent sur la liste des pays concernés. Pour recouvrir leur droit de vote, ces Etats sont obligés de régulariser une partie des sommes dues.

Par contre, les Comores, Sao Tomé-et-Principe et la Somalie, qui n’ont pas non plus honoré leurs engagements, ne sont pas sanctionnés. L’ONU a considéré que le non-respect du paiement de leurs dettes serait consécutif à des facteurs indépendants de leur volonté.

Leur dette est « due à des circonstances indépendantes de leur volonté », a estimé le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres dans son courrier transmis au président de l’Assemblée générale de l’ONU, Volkan Bozkir.