Le régime algérien affirme avoir déjoué un projet d’attaques armées

Des attaques armées qui étaient en cours de planification par un groupe séparatiste kabyle, en complicité avec des acteurs étrangers, auraient été déjouées cette semaine par les services de sécurité algériens, indique mercredi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué  relayé par la presse locale.

Dix sept personnes ont été arrêtées par la police dans les préfectures de Tizi Ouzou, Bejaïa et Bouira, en Kabylie, accusées de vouloir mener des «actions armées visant à porter atteinte à la sécurité du pays avec la complicité de parties internes prônant le séparatisme».

L’Algérie pointe du doigt le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) qui a été classé sur la liste des groupes «terroristes». Depuis plusieurs semaines d’ailleurs, de nombreux militants, de ce mouvement séparatiste fondé par Ferhat Mehenni en 2001, sont visés par des mandats d’arrêts internationaux, des arrestations ou encore des perquisitions à domicile, en lien avec des accusations liées entre autres, aux actes de terrorisme.

Des entités étrangères seraient aussi impliquées dans cette manœuvre de préparation d’attaques armées, à en croire le document de la DGSN qui s’appuie sur les aveux des personnes arrêtées.

Ces suspects auraient affirmé avoir été «en contact permanent via internet avec des parties étrangères opérant sous le couvert d’associations et d’organisations de la société civile et basées dans l’entité sioniste (Israël) et dans un pays d’Afrique du Nord», d’après le communiqué.

Si ce pays au nord du continent africain n’a pas été nommé, ces derniers temps Alger multiplie des déclarations intempestives contre le Maroc, l’accusant sans la moindre preuve matérielle plausible, d’«actes hostiles» contre l’Algérie et son peuple.