Le Togo a enregistré une recrudescence des accidents de la route, avec 20.942 cas dont 28.501 blessés et 1.826 décès recensés entre les années 2022 et 2024, selon les statistiques du ministère togolais de la Sécurité relayées jeudi sur le site de la présidence.
Ces chiffres ont été dévoilés lors de la 14è édition de la Journée africaine de la sécurité routière, tenue le 26 novembre à Lomé, la capitale togolaise, sous le thème : «Innover pour la sécurité routière : Tirer parti de la technologie pour un avenir très sûr».
L’édition 2025 de cette Journée aurait permis de rappeler l’importance des outils technologiques dans la prévention des accidents et d’encourager une mobilisation collective pour améliorer la sécurité des usagers.
Le secrétaire général du ministère togolais des transports routiers, aériens et ferroviaires, Michel Tindano a souligné, entre autres, que « l’ambition nationale est de bâtir un écosystème où l’humain est soutenu par la technologie afin de réduire drastiquement les accidents» de la route.
De son côté, le directeur des transports routiers et ferroviaires, Dermane Tadjudini, a laissé entendre que le Togo a déjà entamé l’intégration des nouvelles technologies « à travers les simulateurs de conduite, les radars de vitesse et d’autres dispositifs en cours d’étude. »
L’objectif reste, selon lui, « de déployer progressivement ces innovations pour réduire les accidents et promouvoir une conduite responsable chez tous les usagers. »
Au programme de la Journée, il était aussi prévu la projection d’un documentaire montrant les causes majeures des accidents de la circulation et des décès, parmi lesquelles figurent la conduite en état d’ivresse, la fatigue ou encore l’excès de vitesse.
