L’Egypte pourra faire partie du G7 à l’horizon 2030

L’Egypte sera classée au 7ème rang des 10 plus grandes économies du monde d’ici à 2030, d’après les nouvelles prévisions à long terme publiées la semaine dernière, par Standard Chartered.

Selon les estimations de la banque britannique, le pays des Pharaons devancera ainsi plusieurs actuelles grandes puissances économiques dont la Russie, le Japon et même l’Allemagne. D’ailleurs sept des dix plus grandes économies du monde à cette échéance seront probablement des économies issues de marchés émergents actuels, à en croire l’institution bancaire.

«La part des pays dans le PIB mondial devrait finalement converger avec leur part dans la population mondiale, tirée par la convergence du PIB par habitant entre les économies avancées et les économies émergentes», a expliqué David Mann de Standard Bank, soulignant que leurs prévisions de croissance à long terme reposent sur un principe fondamental.

Pour Beltone Financial Services, l’Egypte va afficher le taux de croissance le plus élevé de la région Afrique du Nord & Moyen-Orient. Il est annoncé que ce pays d’Afrique du nord devrait afficher une croissance économique de 6% au titre de l’année 2019.

Cette nouvelle dynamique de l’économie égyptienne sera tirée par plusieurs facteurs. D’abord, il y a les investissements directs étrangers (IDE) de plus en plus importants.

Ainsi, selon FDI Markets, affiliées à Financial Times, l’Egypte se positionne au premier rang des bénéficiaires des IDE en Afrique qui se sont maintenus dans une fourchette comprise entre 6 et 7 milliards de dollars, ce qui positionne le pays loin devant l’Ethiopie avec 3,5 milliards de dollars et la RD Congo avec 1,9 milliard de dollars.

Ensuite, il y a le bon comportement du secteur du tourisme, une des locomotives de l’économie égyptienne, indique-t-on. En plus, cette nouvelle dynamique sera aussi tirée par les récentes découvertes de gaz avec des productions en forte hausse.

Et pour finir, les réformes (nouvelles taxes, baisse des subventions, etc.) qui seront mises en place en 2019 et qui devraient réduire le déficit budgétaire, influeront positivement sur cette dynamique de croissance.