La digitalisation et son impact sur les économies africaines

Marrakech a abrité hier mercredi, une réunion des experts de la numérisation, en prélude à la 52ème session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ainsi que des délégués de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), prévue les 25 et 26 mars prochain.

Le débats de cette rencontre se sont articulés sur la digitalisation de l’économie et son impact en termes d’amélioration des politiques budgétaires, de promotion du commerce et de développement des pôles privés dans les pays africains.

La secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a insisté sur l’importance de la numérisation pour stimuler la croissance et la transformation structurelle de l’Afrique, ainsi que pour optimiser les performances budgétaires en Afrique.

« Le potentiel de l’Afrique est, et a toujours été prometteur. Le continent possède toutes les conditions préalables à une transformation économique rapide au cours de la prochaine décennie», a soutenu Mme Songwe, faisant remarquer toutefois qu’il faudra mettre en place des institutions adéquates pour atteindre l’objectif d’une économie numérique pour la transformation structurelle de l’Afrique.

Lors de la première journée des travaux, les experts sont unanimes à dire que l’utilisation de la technologie numérique dans la mobilisation et la gestion des recettes pourrait renforcer les capacités des gouvernements africains de mettre en œuvre des politiques fiscales «plus efficaces».

«La numérisation pourrait élargir l’assiette fiscale en stimulant la croissance et en facilitant le développement du secteur privé et du commerce, notamment le commerce intra-africain», ont-ils souligné, précisant que «la numérisation offre d’importants avantages et possibilités pour le développement de l’Afrique».

Cette conférence axée sur le thème «La politique budgétaire, le commerce et le secteur privé à l’ère du numérique : Une stratégie pour l’Afrique», offre l’opportunité de confronter les vues des opérateurs privés et des instances publiques sur des thématiques diverses portant notamment sur le développement de l’Afrique.