La BAD au chevet du marché de l’assurance en Afrique de l’Ouest et du Centre

La Banque africaine de développement (BAD), veut apporter son soutien au marché de l’assurance en Afrique occidentale et Centrale. Pour y arriver elle s’associe au « Partenariat Making Finance Work for Africa » (MFW4A) et à la « Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit » (GIZ).

Ce partenariat a été concrétisé en marge d’un atelier sur le développement de l’assurance en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui s’est tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Cet atelier a porté en particulier sur les marchés de l’assurance destinés aux infrastructures, aux PME et à l’agriculture, tout en abordant des aspects transversaux tels que les technologies numériques.

« La numérisation n’est pas un choix, c’est une obligation », a déclaré, à cet effet, Saliou Bakayoko, président de l’association des sociétés d’assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI). « Il faut toutefois ne pas perdre de vue que le numérique est avant tout un canal de distribution», a-t-il indiqué, soulignant que la priorité doit rester la simplicité et la qualité des produits proposés.

« Il est nécessaire d’encourager les synergies entre les partenaires du développement afin d’éviter la duplication des efforts et faciliter plus efficacement les évolutions de l’écosystème assurantiel », a jouté, pour sa part, Arnaud Floris, conseiller adjoint au secteur financier de MFW4A.

L’atelier a donc discuté de l’avancement des réformes et des priorités actuelles ainsi que des actions futures pour accélérer l’essor du secteur des assurances dans les deux régions africaines.

Les participants se sont prononcés sur les contraintes qui empêchent le secteur de jouer pleinement son rôle de catalyseur de la croissance et de soutien aux objectifs de développement économique et social tant au niveau national que régional.

A Abidjan, des chantiers prioritaires identifiés, notamment le renforcement de l’éducation financière et la sensibilisation à l’importance de l’assurance, (à l’échelle des populations et des entreprises), l’adaptation des cadres règlementaires pour permettre une plus large utilisation des solutions technologiques afin d’augmenter le taux de pénétration, la simplification des produits d’assurance proposés et de les adapter aux besoins du marché.