UEMOA : De jeunes diplômés en banque et en finance s’intéressent à la révolution digitale

De jeunes diplômés en banque et en finance, venus du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Togo, se sont retrouvés ce samedi 20 juillet à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, pour échanger sur la digitalisation des opérations financières, au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Organisée par l’Association des diplômés du master en Banque et finance (Ad-Mbf), la rencontre a connu la participation d’une centaine de jeunes diplômés.

Le débat autour de cette thématique a permis aux participants de cerner le phénomène de la digitalisation, qui est nouveau, pour la plupart d’entre eux.

Le président de l’Ad-Mbf, Laurent Ligué a indiqué que la rencontre a été consacrée au phénomène de la révolution digitale dans les opérations financières.

«La révolution digitale participe à mettre en lumière, les enjeux et opportunités pour l’ensemble des acteurs économiques, de nos jeunes Etats, en vue de maximiser la création de valeur, grâce aux nouvelles technologies. Cela, entre autres, par une inclusion financière plus significative, dans l’ensemble de la société », a-t-il affirmé.

La digitalisation est une conséquence de la révolution numérique, qui touche tous les secteurs de l’activité économique, a ajouté M. Ligué.

« Pour nous, la digitalisation est une opportunité pour pouvoir accélérer l’inclusion financière en Afrique que souhaitent nos gouvernements», a-t-il fait savoir, précisant qu’il était important, pour eux, de comprendre les ressorts, les enjeux, les opportunités mais aussi les risques de la digitalisation.

Le thème choisi pour cette rencontre est au cœur des enjeux de développement du secteur financier et de la transformation des économies de l’UEMOA, a estimé Daouda Kamagaté, conseiller technique au secrétariat d’Etat ivoirien chargé du budget.

«L’Afrique a raté la révolution industrielle. Mais elle ne doit pas rater la révolution de la digitalisation », a-t-il insisté, relevant que la digitalisation se positionne aujourd’hui, comme l’un des processus, fondamentalement irréversibles, pour toute organisation, qui se veut performante et moderne.