Genève: la responsabilité de l’Algérie dans la répression des sahraouis à Tindouf

Intervenant dans le cadre de la 43ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève, le défenseur des droits humains dans les camps de Tindouf et opposant du polisario, Fadel Breika, a dénoncé la répression et les exactions graves perpétrées par la direction des séparatistes à l’encontre de la population de ces camps sous la responsabilité de l’Algérie.

Breika a pointé du doigt la responsabilité juridique de l’Algérie dans les atrocités commises par les dirigeants séparatistes et les services algériens contre les sahraouis des camps de Tindouf, tout en condamnant « le mutisme des soi-disant défenseurs du peuple sahraoui sur les sévices et les violations commises contre les sahraouis par les dirigeants du polisario, avec la complicité des services de sécurité algériens pour faire taire, par le feu et le sang, toute voix dissonante auxdits camps.

Blogueur, défenseur des droits de l’homme et opposant à la direction du polisario, Breika vient d’être libéré des bagnes du « polisario » où il avait subi durant près de 5 mois, avec les deux blogueurs Mahmoud Zedan et Moulay Abba Bouzid, les pires sévices physiques et psychologiques pour avoir osé dénoncer les violations graves des droits de l’Homme et la dépravation des dirigeants séparatistes ainsi que leur exploitation de la misère des populations des camps pour servir leurs intérêts personnels.

Breika a appelé le Conseil des droits de l’homme et la communauté internationale à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle assume sa responsabilité légale en tant que pays accueillant la population sahraouie de Tindouf.