ONU : Guterres propose un 3ème candidat pour le poste vacant d’envoyé personnel pour le Sahara

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres aurait porté son choix sur l’italo-suédois, Staffan De Mistura pour occuper le poste vacant d’envoyé personnel pour le Sahara

Staffan de Mistura qui a déjà occupé les fonctions d’ancien secrétaire général adjoint et envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie (214-2019), pourrait fort probablement succéder à l’ancien président allemand, Horst Köhler qui avait occupé ce poste avant de démissionner en mai 2019 pour des raisons de santé.

Ce diplomate chevronné De Mistura de 74 ans, est un habitué des zones de conflits dans le monde arabe et musulman, puisqu’il avait été déjà représentant du S.G de l’ONU en Irak (2007-2009) et en Afghanistan (2010-2011) ainsi qu’au Sud-Liban (2001-2004).

Pour rappel Antonio Guterres avait déjà porté son choix en décembre 2020, sur l’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman et par la suite, sur l’ancien ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado, le mois dernier, mais ces deux profils ont été rejetés par le Polisario et ses parrains algériens qui ont argué que ces deux candidats étaient pro-marocains.

La proposition de candidature de Staffan De Mistura devrait être approuvée par les parties au conflit, le Maroc, l’Algérie et le Polisario, avant sa nomination officielle par le patron des Nations Unies.

Ce poste avait été déjà occupté par quatre personnalités à savoir : le hollandais, Peter Van Walsum, les américains James Baker et Christopher Ross et l’allemand Horst Köhler,  leur médiation n’a pas abouti à une solution consensuelle du litige autour du Sahara marocain à cause de l’interférence malveillante du régime algérien dans le processus de règlement politique piloté par l’ONU.

Tout en clamant la neutralité dans ce conflit et en revendiquant le statut d’observateur, les dirigeants d’Alger font pression sur la direction du Polisario pour continuer à s’accrocher à l’unique option du «référendum d’autodétermination». Cela dure depuis plus de 45 ans, mais le régime algérien ne lâche pas prise.