Affaire Pegasus : Marco Di Maio demande à l’Italie de soutenir le Maroc dans la campagne qui le vise

L’Italie doit être aux côtés du Maroc pour soutenir les raisons qu’il met en avant contre la campagne de diffamation qui le vise dans le cadre de l’affaire Pegasus, a affirmé Marco Di Maio, vice-président du groupe Italia Viva à la Chambre des Députés et membre de la section bilatérale d’amitié Italie-Maroc assurant qu’«il n’y a actuellement aucune preuve» de ces allégations infondées.

«Nous avons plutôt, l’impression d’assister à une tentative de créer une coalition anti-marocaine sur la base de questions de politique intérieure, et notamment l’affaire du Sahara», a expliqué le député italien dans une analyse publiée sur le site «public policy».

Il a affirmé que «le Maroc est pourtant un point de référence et de stabilité en Afrique, un pays qui respecte les valeurs de la démocratie, qui enregistre des progrès économiques qui le rendent de plus en plus autonome et influent, lui donnant aussi l’opportunité de jouer un rôle de premier plan dans la promotion de la paix en Méditerranée et sur le continent africain».

Au lieu de l’affaiblir, le Royaume du Maroc devrait être défendu et renforcé, également dans l’intérêt européen et occidental, a-t-il estimé, notant que l’Italie ne doit pas manquer de soutenir Rabat, dont la collaboration pour les Italiens et Européens dans de nombreux domaines, y compris celui de la gestion des flux migratoires, est stratégique.

Dans le même ordre d’idées, le site Internet espagnol « Ok Diario », citant des sources médiatiques israéliennes, a rapporté que le Maroc ne possède pas actuellement le programme espion «Pegasus» et «il est impossible pour le Maroc de l’avoir utilisé» pour la simple raison, explique le média espagnol, que le prix de ce programme est très élevé et qu’Israël n’autorise sa vente qu’à ses proches alliés sous certaines conditions.

Citant les mêmes sources, Ok Diario affirme que c’est le renseignement français qui espionnait le président Emmanuel Macron par programme similaire appelé « Dark Meter », produit par une entreprise établie aux Emirats Arabes Unis, et lorsque l’opération a été révélée, ajoute le site ibérique, les renseignements français ont « tenté de diffuser de fausses données et d’impliquer le Maroc dans une affaire qui n’a rien à voir avec cela non plus ».