ONU : Le Conseil de sécurité tient des consultations à huis-clos sur le dossier du Sahara marocain

Le dossier du Sahara marocain a été au centre des consultations tenues à huis-clos ce mercredi à New-York, par le Conseil de sécurité de l’ONU qui s’apprête à adopter fin octobre courant, une résolution prorogeant le mandat de la Minurso, pour lequel le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres recommande une durée d’un an.

Au cours de leur réunion, les quinze  membres du Conseil ont été briefés par le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Alexander Ivanko ainsi que par la Sous-secrétaire générale pour l’Afrique au Département des Affaires politiques du Secrétariat général de l’ONU, Martha Pobee.

Ces consultations interviennent quelques jours seulement après la nomination du diplomate Italo-suédois, Staffan de Mistura, au poste vacant d’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, après avoir obtenu l’aval du Conseil de Sécurité.

Le nouveau médiateur onusien devrait entamer son mandat début novembre prochain, avec des prises de contact avec toutes les parties au conflit (Maroc, Algérie, Mauritanie et Polisario) que le précédent envoyé personnel, l’allemand Horst Köhler était parvenu à associer à plusieurs rounds de pourparlers informels, avant de présenter sa démission à son patron Guterres en mai 2019, invoquant des raisons de santé.

Dans la lettre de nomination du nouvel envoyé personnel, adressée au Conseil de Sécurité, Antonio Guterres avait indiqué que M. Staffan de Mistura travaillera avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «Polisario» sur la base de la résolution 2548 du 30 octobre 2021 et d’autres résolutions du Conseil, ainsi qu’en tenant pleinement compte des progrès réalisés à ce jour, afin de parvenir à la solution politique de la question du Sahara marocain.

Ces résolutions du Conseil de sécurité, mentionnées dans le rapport du Secrétaire général, en l’occurrence la 2440, 2468, 2494 et 2548 ont toutes, réaffirmé que la solution politique, réaliste, pragmatique et de compromis est la seule issue à la question du Sahara marocain.

Des qualificatifs qui, selon des diplomates à New-York, renvoient à la proposition d’une large autonomie que le Maroc avait soumise au S.G de l’ONU, le 11 avril 2007.