Côte d’Ivoire/présidentielles : Ouattara, candidat naturel du RDR  

Le RDR (Rassemblement des républicains) a investi officiellement Alassane Ouattara, comme son candidat au prochain scrutin présidentiel d’octobre 2015. C’est lors de son troisième congrès extraordinaire, tenu ce dimanche à Abidjan, que le parti qui a réuni massivement ses militants et sympathisants (environ 10 mille personnes selon les organisateurs), a porté ce choix sur l’actuel chef d’Etat. 

La résolution spéciale annonçant les résultats du congrès parle d’un choix fait à l’unanimité de la part des structures spécialisées et des structures de base. Une manière de renouveler leur confiance au président Ouattara dont les actifs à ce jour plaide, selon eux, en sa faveur. Le bilan du président a été particulièrement mis en exergue pendant le congrès : stabilisation du pays, construction de ponts, d’écoles et d’hôpitaux, mise en place bientôt d’un système d’Assurance maladie universel…

Aussi bien des responsables du RDR que des leaders d’autres partis soutenant la candidature de Ouattara ont exprimé leur satisfaction pour ce choix.

Pour le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro, «il s’agit de consolider les acquis de la Côte d’Ivoire tant sur le plan économique que social (…). Le bilan de sa gouvernance est exceptionnel, palpable, sensible et visible».

Maurice Guikahoué, membre de la direction du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) a profité de l’occasion pour confirmer le soutien porté à la candidature de Ouattara par le président du parti, Aimé Henri Konan Bédié. Un engagement, qui, il faut le rappeler, n’est pas partagé par d’autres ténors du parti qui ont formé une coalition anti-Ouattara.

Des militants et sympathisants ont aussi partagé leurs émotions, tous s’appuyant sur le bilan positif du président.

Ouattara qui s’est installé sur le fauteuil présidentiel à l’issue des élections polémiques, et grâce à l’assistance des forces de l’ONU et de la France, est devenu le candidat naturel d’une bonne partie des ivoiriens au delà des clivages politiques.