Message de condoléances du Roi du Maroc au président Tebboune et à la famille de Abdelaziz Bouteflika décédé vendredi

Le roi du Maroc Mohammed VI a adressé samedi un message de « condoléances et de compassion » au président algérien Abdelmajid Tebboune à la suite du décès de l’ex-chef d’Etat, Abdelaziz Bouteflika à l’âge de 84 suite à une longue maladie.

Dans ce message, le Roi Mohammed souligne avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika et exprime en cette douloureuse circonstance, «Ses vives condoléances et Sa sincère compassion», au Président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien frère.

Le Souverain dit «se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie».

A la même occasion, le Roi du Maroc a adressé un autre message de condoléances dans lequel il exprime «aux membres de la famille du défunt et, à travers eux, à l’ensemble de leurs proches et amis, Ses vives condoléances et Sa sincère compassion suite à cette perte douloureuse, la volonté divine étant imparable».

Affirmant partager la peine des membres de la famille du disparu, le Roi du Maroc «implore le Tout-Puissant de leur accorder patience et consolation, de rétribuer amplement le défunt et de l’accueillir dans Son vaste paradis parmi les vertueux ».

Pour rappel, l’Algérie avait interrompu le 24 août dernier, ses relations diplomatiques avec le Maroc qui, dans sa réaction, a regretté cette décision « complètement injustifiée » et rejeté « les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent ».

Peu avant cette rupture, le souverain marocain avait déploré, fin juillet, les « tensions » avec l’Algérie, invitant le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays.