The Economist Group : l’Algérie est une « dictature » 

Le média britannique affirme que « les algériens ont fait partie en 2021, de la moitié de la population mondiale ayant vécu en dictature », tout en soulignant que « l’Algérie est désormais classée comme l’un des pays les moins démocratiques du monde ». 

A cet effet, il a expliqué le « statut de régime autoritaire du pays », par « la dictature qui opprime sa population et étouffe notamment l’opposition », tout en précisant que l’Algérie occupe le 113e rang mondial sur 167 pays. 

De plus, le média a indiqué que « la pratique démocratique est loin d’être répandue en Algérie », étant donné que « les dirigeants n’ont pas cette culture de l’acceptation de l’autre et du dialogue avec les opposants », tout en mettant en avant « les nombreux obstacles empêchant les acteurs de la société civile d’exercer de la politique, pour défendre leurs aspirations légitimes ». 

Pour conclure, le média a soutenu que « les élections en Algérie ne sont pas considérées comme transparentes, fiables ou réellement représentatives de la volonté populaire », avant de mettre en avant le classement de l’Algérie, par rapport aux pays du Maghreb, précisant, à cet égard, qu’elle est devancée par la Tunisie (75ème mondiale), le Maroc (95e rang mondial), et même la Mauritanie (108ème position mondiale).

L’indice de démocratie est une évaluation annuelle du niveau de  démocratie des États, créée par le groupe de presse britannique The Economist Group.

Le calcul est fondé sur 60 critères regroupés en cinq catégories : le processus électoral et le pluralisme, les libertés civiles, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique et la culture politique. La notation se fait selon une échelle allant de 0 à 10. À partir de cette note, les pays sont classés selon quatre types de régime politiques : démocratie, démocraties imparfaites, hybride ou autoritaire.