Relations Libreville-Bangui: Vers un approfondissement de la coopération bilatérale

Le Président Oligui Nguema a effectué ce 4 octobre sa 3è visite à l’étranger depuis sa prestation de serment comme chef de la Transition gabonaise. Un déplacement qui l’a conduit auprès de l’actuel Président en exercice de la CEEAC (Communauté des Etats d’Afrique centrale), le Centrafricain Faustin Archange Touadera.

Après la Guinée équatoriale, le Congo, Oligui Nguema a entrepris d’accélérer la coopération Libreville-Bangui en se rendant ce 4 octobre dans la capitale centrafricaine, accompagné d’une délégation d’officiels de son pays.

«Riche échange aujourd’hui à Bangui avec le Président de la République Centrafricaine. Nous avons discuté de l’actualité continentale et sous-régionale, du renforcement de nos relations bilatérales et de l’ouverture prochaine d’ambassades dans nos pays respectifs», s’est félicité le dirigeant Oligui Nguema ce 4 octobre. Les échanges entre les deux hommes ont été axés en outre sur les sanctions de la CEEAC qui frappent le Gabon depuis début septembre 2023, suite au coup d’Etat du 30 aout dernier. «Je lui ai partagé les avancées de la Transition au Gabon, ainsi que la nomination prochaine des membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat de transition, affirmant notre engagement dans le dialogue social», a davantage détaillé le Président de la Transition au Gabon.

Le bref séjour du leader gabonais en Centrafrique a en outre été voué à des discussions avec des membres de la diaspora du Gabon dans ce pays frère. «Heureux d’avoir rencontré la diaspora gabonaise à Bangui dont l’accueil chaleureux m’a profondément touché. Vos préoccupations sont entendues, et soyez assurés que des solutions seront trouvées. J’invite chacun d’entre vous à participer activement au développement de notre cher Gabon», s’est de nouveau voulu mobilisateur Oligui Nguema.

Début septembre, Faustin Archange Touadera avait séjourné à Libreville au nom de la CEEAC durant 48h pour prendre le pouls de la situation socio-politique du pays. Il avait rencontré tour à tour les membres de différentes couches socio-politiques du Gabon. La Transition gabonaise se donne au minimum une durée de 24 mois.