En perte de vitesse dans sa bataille contre le Maroc, le régime cherche désespérément des bouées de sauvetage

En perte de vitesse dans sa bataille diplomatique contre son voisin marocain dans le litige territorial autour du «Sahara Occidental» marocain, le régime algérien cherche désespérément à rallier de nouvelles voix dans son soutien sempiternel aux revendications farfelues du front séparatiste sahraoui «Polisario».

Dans le dernières manœuvres en date dans ce domaine, le duo Abdelmadjid Tebboune/Saïd Chengriha n’a pas trouvé meilleure idée que de dépêcher à Tunis, des miliciens du Polisario pour soi-disant, assurer la sécurité et la pérennité du régime de leur allié Kaïs Saïed qui fait l’objet d’une contestation politique et sociale ascendante, malgré les généreuses aides algériennes en pétrodollars et en nature (gaz, pétrole et électricité) destinées à l’aider à stabiliser son pays et se maintenir au pouvoir.

En contrepartie du soutien algérien, la Tunisie, sous la direction du président Saïed, a abandonné sa position de neutralité dans le dossier du Sahara marocain pour s’aligner sur la position algérienne et soutenir les chimériques thèses séparatistes du Polisario.

La nouvelle manœuvre du régime algérien a été planifiée, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique basé en France, lors d’une conversation téléphonique entre le président Tebboune et Saïed, à l’occasion de l’Aïd El-Adha, au cours de laquelle le premier a demandé à son homologue tunisien «d’accueillir certaines personnalités du Front Polisario vivant actuellement dans les camps de Tindouf».

Et ce n’est pas un cas isolé, pour rappel, le duo Tebboune-Chegriha avait déjà envoyé des centaines de miliciens armées du Polisario en Libye pour appuyer le colonel Kadhafi confronté à révolte populaire et ensuite en Syrie, pour prêter main forte à l’ex-dictateur Bachar Al-Assad qui a été finalement évincé du pouvoir par la rébellion et force à lever le voile en direction de la Russie, où il a trouvé refuge.

Ayant perdu toute influence dans les pays du Sahel, le régime vert-kaki algérien s’est retourné vers Moscou, pour solliciter en catimini, l’aide et le conseil du groupe des paramilitaires russes «Wagner» dans une vaine tentative de réimposer son diktat dans les pays ouest-africains voisins,  entre autres, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ainsi que la Mauritanie qui vient de cadenasser ses frontières du Nord-est pour empêcher les infiltrations habituelles des miliciens et des commerçants venant des camps de Tindouf.

Selon les dernières indiscrétions relayées par des médias russes et occidentaux, Moscou a désigné sans l’annoncer officiellement, l’ancien commandant du groupe Wagner, le général Sergueï Sourovikine à la tête des conseillers militaires russes en Algérie.

En novembre 2024, rappelle un média russe, une délégation conduite par le vice-ministre russe de la Défense, le général Alexander Fomine a été reçue à Alger, en accompagné du général Sergueï Sourovikine, par l’homme fort du régime algérien, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le vieux général Saïd Chengriha âgé de 80 ans.

Au final, le régime de Teboune/Chengriha qui mène en interne une politique de répression et de condamnation de toute voix dissidente, aura réussi à isoler complètement l’Algérie au plan régional et international sur fonds de nombreux cuisants revers que le voisin marocain continue à lui infliger.