L’UA rend hommage à l’ancien président nigérian Buhari, décédé à l’âge de 82 ans

Le Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Mahmoud Ali Youssouf, dit avoir appris avec une «profonde tristesse» le décès de l’ancien chef d’Etat du Nigéria, Muhammadu Buhari, qui a tiré sa révérence ce dimanche 13 juillet à Londres, où il était hospitalisé.

Il a présenté, au nom de la CUA et de la famille de l’Union africaine (UA), ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple du Nigéria, ainsi qu’à la famille endeuillée du défunt Président Buhari, en cette période de deuil national et de chagrin collectif.

« Le Président Buhari restera dans les mémoires comme un dirigeant déterminé et intègre qui a servi le Nigeria avec honneur et conviction », a défendu le patron de la CUA.

Toujours selon ses propos, Buhari est resté, tout au long de son mandat, « un panafricaniste engagé, défenseur de l’intégration régionale, de la bonne gouvernance et des solutions africaines aux défis urgents du continent. »

L’ancien président était également, pour Youssouf, « un fervent partisan de la coopération multilatérale et un défenseur infatigable de la paix et de la stabilité en Afrique. »

La CUA a rendu hommage « à la vie et à l’héritage durable de cet homme d’État distingué », et a salué « sa contribution au développement, à l’unité et à la voix de l’Afrique sur la scène internationale. »

L’actuel président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, qui a qualifié son prédécesseur d’un « patriote, soldat et homme d’État » ayant servi le Nigéria avec un « dévouement indéfectible », a ordonné que tous les drapeaux, sur le territoire national, soient mis en berne pendant sept jours et a promis que le gouvernement fédéral lui accordera tous les honneurs d’un Chef d’État à la hauteur de ses contributions exceptionnelles au pays.

Buhari avait été élu démocratiquement en 2015, puis réélu en 2019, sachant qu’il avait d’abord dirigé le pays de janvier 1984 à août 1985 suite à un coup d’Etat.