Israël : Tir de roquette depuis Gaza après une courte accalmie

Le territoire israélien a été de nouveau visé hier mardi dans la soirée par un tir de roquette en provenance de la bande de Gaza, alors que le calme était revenu dans la journée après la flambée de violences de la veille suite à un premier tir qui a fait sept blessés près de Tel-Aviv.

Les sirènes d’alarme ont retenti hier mardi à la tombée de la nuit, suite à un nouveau tir de roquette en provenance de la bande de Gaza. L’armée israélienne n’a pas indiqué où la roquette s’est abattue mais aucune victime ni dégâts n’ont été signalés pour le moment.

De sources proches des Comités de résistance populaire, qui rassemblent plusieurs mouvements palestiniens, on parle d’un acte isolé qui n’a pas été approuvé.

Lundi, après le tir palestinien qui a fait sept blessés près de Tel-Aviv, Tsahal a riposté par une série de raids aériens contre des positions du Hamas dans l’enclave, où cinq Palestiniens ont été blessés, tirs auxquels les Palestiniens ont riposté par le lancement de dizaines de roquettes et d’obus de mortier en direction du territoire israélien. L’Etat hébreu a également ordonné le déploiement des renforts à sa frontière avec Gaza.

L’aviation israélienne a poursuivi ses frappes malgré l’annonce dans la soirée du Hamas, qui administre la bande de Gaza depuis 2007, et de plusieurs groupes armés de l’enclave d’une médiation égyptienne qui avait permis la conclusion d’un cessez-le-feu.

Pendant la période d’accalmie durant la journée de mardi, les écoles israéliennes situées près de la frontière sont restées fermées et les habitants ont reçu ordre de rester à proximité des abris. A Gaza, certains bâtiments universitaires ont également fermés mais les écoles publiques ont ouvert leurs portes, même si de nombreux parents ont préféré garder leurs enfants à la maison.

Depuis le début le 30 mars 2018 des manifestations palestiniennes «pour le droit au retour» en Palestine des réfugiés de 1948 et de leurs descendants, la situation est très tendue entre la bande de Gaza et l’Etat hébreu. En un an, environ 200 Palestiniens ont été tués par les soldats du Tsahal.