Sahara : La séparatiste Aminatou Haidar dans la ligne de mire de la justice à Laâyoune

La renégate sahraouie Aminatou Haidar qui a dissolu son association la CODESA pour s’offrir un nouveau fonds de commerce crapuleux, fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire sur les tenants et aboutissants de la tenue le 10 septembre dernier à Laâyoune, en complicité avec d’autres séparatistes de l’intérieur, d’un soi-disant congrès constitutif d’une prétendue « Instance contre l’occupation marocaine » (ISCOM).

Le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune a en effet annoncé, ce mardi 29 septembre, dans un communiqué, avoir ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire concernant des informations faisant état de la création d’un nouveau cadre par des séparatistes de l’intérieur, allusion faite audit congrès constitutif de la nouvelle entité fantoche d’Aminatou.

Il a précisé que l’enquête lancée «permettra de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l’ordre public et donnera lieu à la sanction juridique pour atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume».

D’ailleurs, une réunion du bureau exécutif de l’ONG programmée ce mardi 29 septembre dans un domicile à Laâyoune, a été empêchée par la police locale.

L’agitatrice Aminatou Haidar qui circule avec des pièces d’identité marocaines tout en reniant sa nationalité marocaine, est désormais dans de sales draps et risque gros si les chefs d’accusation qui pèsent sur elle et ses acolytes sont retenus par le tribunal compétent.

Ses hiérarques à la direction du Front Polisario ne sont pas non plus bien lotis après avoir été recadrés par le patron de l’ONU, Antonio Guterres qui les a mis en garde contre toute obstruction du trafic marchand au niveau du passage frontalier de Guergarat reliant le Maroc à la Mauritanie.

Concoctée à Alger par les services de renseignements militaires algériens, cette manœuvre malveillante d’inciter les séparatistes sahraouis de l’intérieur et des camps de Tindouf, d’aller semer le désordre dans la zone tampon de Guergarat, s’est tout simplement avérée un véritable fiasco.

Les dirigeants d’Alger qui digèrent mal le flux massif des marchandises entre le Maroc et les pays subsahariens, avaient casqué pas moins de 8,5 millions d’Euros pour l’établissement d’un poste frontière avec la Mauritanie, inauguré en grande pompe le 19 août 2019.

Mais ce point de passage s’est rapidement transformé en un autre retentissant fiasco, puisque les camionneurs surtout algériens refusent de parcourir en plein désert, plus de 800 km d’une route périlleuse et non bitumée pour livrer leurs marchandises en Mauritanie.