Entretien du Roi Mohammed VI avec le SG de l’ONU sur les questions du Sahara et de Guergarat

Le Roi Mohammed VI a eu lundi un entretien téléphonique avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, au cours duquel ont été évoqués les derniers développements de la question du Sahara marocain et du déblocage du passage de Guerguerat reliant le Maroc à la Mauritanie.

A cette occasion le Souverain marocain a réaffirmé au patron de l’ONU, l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu au Sahara, après la restauration de la fluidité de la circulation au poste-frontière de Guergarate.

Au cours de cet entretien, le Roi Mohammed VI a souligné qu’après «l’échec de toutes les tentatives louables du Secrétaire Général, le Royaume du Maroc a pris ses responsabilités dans le cadre de son droit le plus légitime, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que les milices du «polisario» s’adonnent à des agissements inacceptables», précise un communiqué du Cabinet Royal.

Le Maroc a rétabli la situation, réglé définitivement le problème et restauré la fluidité de la circulation, ajoute le communiqué, soulignant que le Souverain a précisé que le « Royaume du Maroc continuera à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sûre et fluide des personnes et des biens, dans cette zone à la frontière entre le Royaume et la République Islamique de Mauritanie ».

Tout en réaffirmant à M. Guterres l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu, le Roi Mohammed VI a souligné qu’avec « la même force, le Royaume demeure fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité, et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens.

Le Roi  du Maroc a enfin, assuré au Secrétaire Général que le Maroc continuera à soutenir ses efforts dans le cadre du processus de règlement politique du litige autour du Sahara marocain.

Ce processus a insisté le souverain marocain, «devrait reprendre sur la base de paramètres clairs, impliquant les véritables parties à ce différend régional et permettant une solution réaliste et réalisable dans le cadre de la souveraineté du Royaume », souligne le communiqué.