Le Benin tient le « bon bout » dans tous les domaines, selon son président Talon

Le président béninois, Patrice Talon, a estimé mardi, dans un discours portant sur l’état de la Nation et présenté devant la Représentation nationale, que « le Bénin va plutôt bien », même si les efforts doivent être poursuivis, et ce en dépit de la pandémie de Covid-19 qui n’a épargné aucun pays.

« Nous pouvons (…) oser le dire, dans tous les domaines, notre pays tient désormais le bon bout », a-t-il indiqué, à quelques mois de la fin de son mandat, avant de relever des acquis enregistrés dans certains domaines comme l’unité nationale, les libertés fondamentales, la démocratie, la santé, l’énergie ou encore les investissements.

Talon a souligné aussi que ce qui caractérise mieux l’état de la Nation est le « nouvel état d’esprit ». « Il est heureux de constater que nous avons vaincu nos démons et réussi à opérer des réformes difficiles visant à changer nos habitudes. Nous avons réussi à instaurer une gouvernance qualitative des affaires publiques axée sur l’éthique et la responsabilité », a déclaré le chef de l’Etat.

Le pays qui, hier, était en proie à la corruption et à l’impunité endémique, s’illustre aujourd’hui dans une lutte implacable contre ces fléaux ; le bien public est davantage respecté ; les ressources ont cessé d’être dilapidées et servent désormais à la construction du pays, toujours d’après le numéro un béninois.

Il a salué le travail du personnel politique et administratif qui, selon lui, se comporte désormais de mieux en mieux, à la satisfaction des bénéficiaires de leurs services. « Nous avons globalement réussi les changements d’habitude les plus inespérés », a-t-il commenté.

Le président s’est aussi félicité du fait que le Bénin n’est plus un pays très pauvre à faible revenu et serait passé, en 2020, dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire. « Le Bénin est cité et respecté à l’international et nous avons retrouvé notre dignité », d’après ses propos.

Pour clore son discours, le président a indiqué que ce « bilan est si élogieux pour notre peuple qu’un discours fleuve ne me paraît pas nécessaire pour faire l’état des lieux en ce moment-ci ».