L’hospitalisation du président algérien Tebboune en Allemagne coûte 48.000 euros par jour

Après la vive polémique suscitée par la longue absence du président Abdelmadjid Tebboune qui se soigne actuellement contre le Covid-19 en Allemagne, voilà que les frais de son séjour médial qui se montent à 48.000 euros par jour enflamment à nouveau la grande toile et les réseaux sociaux.

L’inexplicable longévité de la période de traitement du Chef de l’Etat algérien contre le covid-19 en Allemagne et les grosses sommes prélevées de l’argent du contribuable algérien pour couvrir les frais d’hospitalisation, soulèvent une vague d’interrogations en Algérie et parmi la diaspora.

En effet des sources bien informées à Alger révèlent que la facture du séjour médical du président Tebboune dans l’un des «prestigieux» établissements hospitaliers en Allemagne, avoisine les 48.000 euros par jour.

Les internautes algériens cherchent à savoir pourquoi leur président a «abandonné sa fonction et son pays» pour une durée qui dépasse 90 jours à l’étranger, alors qu’il affirmait il n’y a pas si longtemps que les hôpitaux et le système de santé en Algérie étaient parmi les meilleurs au monde.

La légitimité du Raïs qui a été parachuté par l’armée à la magistrature suprême en décembre 2019, était déjà contestée depuis l’élection présidentielle largement boycottée par les électeurs avec un taux de participation n’ayant pas dépassé les 40%.

Pour rappel Abdelmadjid Tebboune, 75 ans, avait quitté l’Algérie le 28 octobre 2020, après avoir été testé positif à la Covid-19, pour aller se faire soigner en Allemagne.

Rentré en Algérie le 29 décembre pour signer la loi de finances 2021 avant le dernier jour de l’année, il est retourné en Allemagne le 10 janvier, à la suite de «complications» au pied droit liées à son infection au coronavirus, selon un communiqué officiel.

Depuis cette date, les nouvelles sur l’état de santé du Raïs tombent au compte-gouttes et suite à sa longue absence, c’est le chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha qui tient discrètement les commandes du pays, rappelant aux Algériens les mauvais souvenirs qu’ils gardent des dernières années durant lesquelles le moribond ex-président Abdelaziz Bouteflika dirigeait le pays alors qu’il était cloué sur un fauteuil roulant après avoir été victime en 2013 d’un AVC l’ayant privé de ses capacités motrices.