Nouvelle percée de l’UE dans le marché Est-africain

L’Union européenne (UE) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ont conclu un nouvel accord de coopération économique portant sur la protection juridique des entreprises, et vise à long terme, à faciliter l’accès illimité et sans droits de douane sur le marché de l’UE, de produits des pays africains signataires de l’accord.

En contrepartie, pour les pays européens, cet accord leur ouvre des droits de bénéficier de la baisse tarifaire douanière sur le marché des pays de la CAE. Les cinq pays africains concernés par cet accord sont le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda.

Pour rappel, la CAE avait a refusé début août dernier, de parapher cet accord de partenariat économique (APE) intérimaire, accusant la Politique européenne agricole commune de déstabiliser le marché Est­-africain.

Ayant établis une union douanière depuis 2005 qui aboli les droits de douane sur le commerce intra-régional et signé un protocole créant un marché commun en 2010, ces pays travaillent depuis sur la mise en place d’une union monétaire.

Ils sont caractérisés par un dynamisme économique et par leur volonté de former un espace économique intégré.

La partie européenne entend appuyer, à travers ce partenariat économique, le développement et l’intégration dans la sous-région Est-africaine. «La région de la Communauté est-africaine se distingue par son dynamisme et l’ambition de se développer comme une région intégrée. L’Accord de partenariat global que nous venons de conclure est le meilleur moyen de soutenir ses aspirations » a déclaré le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht.

Signalons que les échanges commerciaux entre l’UE et les pays de la CAE se sont élevés à 5,8 milliards d’euros en 2013. L’UE a importé plus les produits agricoles de ces pays pour une valeur de 2,2 milliards d’euros, tandis que les mêmes d’Afrique ont importé de l’UE, entre autres, des machines, des équipements mécaniques, des voitures et des produits pharmaceutiques pour un coût global de 3,5 milliards d’euros.