Sahara: La mission allemande juge « très positive » la réunion du Conseil de sécurité

L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler a briefé le Conseil de sécurité, cet après-midi lors d’une séance à huis-clos, sur la situation au Sahara occidental.

Lors d’un point de presse mercredi soir à l’issue des réunions du Conseil de sécurité, l’ambassadeur d’Allemagne auprès de l’ONU, Christoph Heusgen, dont le pays assure en ce mois d’avril la présidente tournante du Conseil de Sécurité, Horst Köhler est revenu sur les résultats des deux tables-rondes tenues en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève avec les représentants du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

Le diplomate allemand a qualifié de « très positive » la réunion ce mercredi, du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, précisant que les membres du Conseil y ont été briefés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler et son Représentant spécial, chef de la MINURSO, Colin Stewart.

«Les deux ont livré un constat très réaliste de la situation », a dit Heusgen précisant que Horst Köhler a assuré devant le Conseil de sécurité que « la première table-ronde, où toutes les parties étaient réunies, était déjà un succès ».

Citant toujours Köhler, le diplomate allemand a ajouté que lors de la deuxième table-ronde «il y avait un accord pour continuer le processus mais il y a eu un certain manque de résultats tangibles».

«Par conséquent, a-t-il poursuivi, il y a eu accord pour la tenue d’une autre réunion, mais il est également clair qu’en ce qui concerne le Sahara Occidental, on s’attend à ce que des mesures concrètes soient prises, notamment en ce qui concerne des mesures de confiance, que ce soit en terme d’éclaircissement des idées, ou en ce qui concerne les visites familiales entre autres».

Par ailleurs, la mission allemande auprès des Nations unies, a indiqué son compte Twitter, que les Quinze ont à nouveau, «apporté un soutien total aux efforts» de Köhler «visant à faire avancer le processus politique au Sahara occidental » pour parvenir à une solution «mutuellement acceptable, réaliste, pratique et durable» au conflit du Sahara.