Le Bénin veut mieux encadrer le commerce international des animaux et des plantes

Le gouvernement béninois a adopté mercredi lors d’un Conseil de ministres, une mesure d’un projet de loi portant protection et règles relatives au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) dans le pays.

Le projet de loi qui doit être soumis à l’examen et au vote de l’Assemblée nationale, est en lien avec la convention CITES et avec la nouvelle politique forestière.

Le compte rendu diffusé à l’issue du Conseil souligne que la convention CITES a été adoptée en 1973 et le Bénin y a adhéré en 1984. Cette convention a pour objectif de garantir que le commerce international des animaux et plantes ainsi que leurs dérivés, ne constitue pas une menace à la conservation de la biodiversité, mais repose sur le principe d’une utilisation durable des espèces sauvages.

Le document souligne qu’afin de rendre la convention « applicable au plan interne, il est un préalable de l’intégrer au droit national ».

Conformément aux principes fondamentaux de la convention, le gouvernement du Bénin veut mettre en place les autorités de gestion, de contrôle et des autorités scientifiques CITES, afin d’interdire le commerce des plantes et animaux protégés, en violation des dispositions de la convention.

Il s’agira aussi de définir les infractions et les sanctions en cas de commerce illicite, ainsi que la gestion de la confiscation des spécimens possédés ou commercialisés illégalement.

Il faut souligner que le gouvernement du Bénin est déjà depuis longtemps engagé dans une opération de protection de ses animaux et de lutte contre le trafic illicite des espèces sauvages protégées.

Il a procédé, entre autres, à la mise en place de brigades spécialisées au niveau des parcs nationaux, à la formation de nombreux rangers, à l’installation d’équipes de surveillance et des patrouilles dans les réserves de faune avec des moyens et techniques de dernière génération, à l’amélioration d’un système de renseignements en vue d’anticiper sur l’action des délinquants, et à la collaboration avec des ONG.