Le chef de la diplomatie chinoise en tournée africaine visant trois pays de l’Est

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a entamé, mardi 4 janvier, une visite de quatre jours qui devait le conduire dans trois pays de la sous-région est-africaine, en commençant par l’Erythrée où il devrait s’entretenir, ce mercredi, avec le président érythréen, Isaias Afwerki, et le ministre des Affaires étrangères, Osman Saleh, selon un communiqué du ministère érythréen de l’Information.

Il se rendra par la suite au Kenya et aux Comores. La Chine entend continuer à renforcer ses liens avec l’Afrique qui accueille la première visite à l’étranger de Wang Yi, cette année.

La coopération technologique, la pandémie et les vaccins contre la Covid-19, la reprise économique, la sécurité sont autant de questions qui devraient être abordées durant ce périple.

« Ni l’évolution du paysage international, ni la pandémie de Covid-19 qui fait rage ne pourront affaiblir la volonté et la détermination de la Chine et de l’Afrique à maintenir des échanges amicaux, à améliorer la communication stratégique et à se soutenir fermement ou à diminuer l’attention et le soutien de la Chine à l’Afrique », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, avant la tournée.

Wang Yi était présent à la 8ème conférence ministérielle sur la coopération sino-africaine (FOCAC), organisée les 29 et 30 novembre à Dakar, au Sénégal, et au cours duquel Pékin avait promis fournir 1 milliard de doses de vaccin supplémentaires à l’Afrique.

Sa présente visite intervient après un voyage effectué en Afrique, juste avant la FOCAC, par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Pendant son séjour, ce responsable avait tenté de dénoncer l’influence croissante et négative de la Chine sur le continent.

Les accords sur des infrastructures avec certaines nations qui peuvent être « opaques, coercitifs et empêtrer les pays dans une dette inimaginable, détruisent l’environnement et ne bénéficient pas toujours aux habitants », avait-t-il, entre autres, affirmé au Nigeria, ajoutant que « nous ferons les choses différemment ».