L’avenir du dispositif militaire français au Sahel passera-t-il par le Niger?

Le déplacement de la ministre française des Armées, Florence Parly au Niger, a pour but de discuter avec le président nigérien, Mohamed Bazoum de «l’évolution» du dispositif militaire français au Sahel et de rassurer les autorités de Niamey sur le «soutien infaillible de la France face au péril djihadiste», a annoncé mercredi soir, son Département dans un communiqué, précisant qu’elle va.

La visite de Mme Parly fait suite à celle du ministre nigérien des Affaires étrangères Hassoumi Massoudou le 27 janvier à Paris. A Niamey, «les échanges porteront également sur les récentes évolutions politico-sécuritaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest et sur les modalités de l’évolution du dispositif de Barkhane» dans la région.

Malgré les tensions avec les nouvelles autorités maliennes, Paris a réaffirmé sa volonté de poursuivre son engagement dans la lutte antijihadiste au Sahel et d’étendre son soutien aux pays voisins du golfe de Guinée.

«La France reste engagée dans la lutte contre les groupes armés terroristes, aux côtés des forces sahéliennes, en étroite coordination avec ses alliés européens et américain qui participent à la force Barkhane», souligne le ministère des Armées.

Toutefois, les pays partenaires du groupement européen de forces spéciales Takuba vont se pencher «d’ici la mi-février» sur l’adaptation de leur dispositif au Mali, selon les déclarations du porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.

Par ailleurs, la secrétaire d’Etat allemande aux Affaires étrangères, Katja Keul est attendue ce jeudi à Bamako, où elle doit rencontrer des représentants du gouvernement malien. L’armée allemande compte quelque 1.500 soldats déployés au Mali.