Banque mondiale : L’Afrique subsaharienne a enregistré des fortes améliorations dans le domaine de l’inclusion économique des femmes en 2021

L’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient/Afrique du Nord sont citées parmi les régions ayant qui ont connu en 2021 des améliorations conséquentes en matière d’égalité des chances économiques entre les hommes et les femmes, dans un rapport de la Banque mondiale intitulé «Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2022».

L’institution financière internationale a publié, mardi sur son site Internet, un communiqué relatif à ce rapport qui «mesure les lois et règlementations de 190 pays dans huit domaines ayant un impact sur la participation économique des femmes (Mobilité, Travail, Rémunération, Mariage, Parentalité, Entrepreneuriat, Actifs et Retraite)».

La région d’Afrique au sud du Sahara a mis en œuvre de profondes réformes et enregistré la deuxième plus forte progression de l’indice du rapport en 2021, souligne le communiqué qui passe en revue quelques pays.

Le Gabon se distingue avec des réformes complètes de son code civil et la promulgation d’une loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ces modifications ont donné aux femmes mariées les mêmes droits que leurs époux, sur certains aspects comme le choix du lieu de résidence, l’ouverture d’un compte bancaire ou la gestion des biens. Les évolutions enregistrées auraient fait passer le score du pays de 57,5 en 2020 à 82,5 en 2021.

Le rapport cite aussi l’Angola qui a adopté une loi criminalisant le harcèlement sexuel au travail ; le Bénin qui a supprimé les restrictions à l’emploi des femmes dans le secteur de la construction, avec l’objectif de permettre désormais à la gent féminine d’occuper tous les emplois au même titre que les hommes ; ou le Burundi ayant imposé une rémunération égale pour un travail de valeur égale.

La Sierra Leone a facilité l’accès des femmes au crédit en interdisant la discrimination fondée sur le sexe dans les services financiers ; pendant que le Togo a promulgué une nouvelle loi qui n’interdit plus le licenciement des salariées enceintes, réduisant ainsi les opportunités économiques des femmes.