Congo/Législatives et locales : La Concertation politique recommande une révision rapide des listes électorales

Les travaux de la Concertation politique pour des élections législatives et locales apaisées prévues en juillet prochain en République du Congo, ont été clôturés samedi 5 mars à Owando (nord), avec à l’affiche une batterie de recommandations dont une révision rapide des listes électorales.

Selon le communiqué final publié par les organisateurs, les participants à la Concertation ont suggéré, à l’attention de l’exécuti, que la mise à jour des listes électorales soit effectuée dans les plus brefs délais.

En gros, le communiqué parle d’un consensus qui se serait dégagé sur la douzaine de points qui étaient à l’ordre du jour de ces concertations. Outre la révision des listes, les participants ont aussi mis en avant le renforcement de l’indépendance de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui passe entre autres par la création d’une ligne budgétaire propre à cet organe.

La fixation d’un mandat a été aussi proposée en vue de permettre le renouvellement à échéance périodique, des membres des bureaux de ladite Commission.

Un autre aspect concerne l’organisation des élections dans toute la région du Pool. En effet, en 2017, certaines circonscriptions de ce département n’avaient pas pu voter aux législatives en raison de la crise sociopolitique qui y prévalait.

La rencontre organisée par le gouvernement du 3 au 6 mars autour du thème «Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale», a enregistré la participation de quelques 250 délégués représentant la classe politique et la société civile.

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui a clôturé les travaux, a déclaré que «travailler à la fiabilité de notre système électoral, c’est en d’autres termes, s’investir dans la consolidation des fondations de la démocratie et raffermir la paix au Congo».

Rappelons qu’une partie de l’opposition a brillé par son absence à la Concertation politique, exigeant à la place de cette «diversion» un dialogue inclusif qui puisse rassembler toutes les forces vives de la nation, avec un ordre du jour plus large.