Espagne-Sahara : Albares répond sèchement aux provocations du président algérien Tebboune

Le Chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares a qualifié ce lundi 25 avril, de «polémiques stériles» les propos du président algérien Abdelmedjid Tebboune qui a traité deux jours auparavant, d’«inacceptables moralement et historiquement» le soutien du chef du gouvernement espagnol à l’initiative  marocaine d’autonomie pour le Sahara.

Dans une vaine et stupide tentative d’adoucir la virilité de ses propos, le locataire du palais El Mouradia a assuré que «l’Algérie ne renoncera pas à son engagement d’approvisionner l’Espagne en gaz, quelles que soient les circonstances».

Tebboune et ses lieutenants sont parfaitement conscients que si l’Algérie s’aventure à couper le gaz à l’Espagne, elle risque fort de se mettre à dos l’ensemble des composantes de l’Union européenne avec tout ce que cela implique comme conséquences.

Mais, Albares n’est pas allé par quatre chemins pour recadrer le président Tebboune qui s’est permis de provoquer l’Espagne, un Etat souverain, comme il a d’ailleurs, l’habitude de le faire avec tous ceux qui s’alignent sur la position légitime du Maroc.

Pourtant, le Royaume chérifien ne fait que parachever son intégrité territoriale en étendant sa souveraineté sur les territoires récupérés des anciennes puissances coloniales (l’Espagne et la France) et ce, en parfaite harmonie avec le droit international et les résolutions pertinents des Nations Unies.

«Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles, mais l’Espagne a pris une décision souveraine dans le cadre du droit international et il n’y a rien d’autre à ajouter», a sèchement tranché ce lundi 25 avril, Albares sur la radio Onda Cero en réponse aux gesticulations du chef du régime vert-kaki algérien qui a fait du Maroc, sa bête noire et du dossier du Sahara marocain la priorité des priorités de sa politique étrangère depuis plusieurs décennies.

Une chose est sûre, c’est que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a asséné un coup retentissent aux oligarques algériens en déclarant dans un message adressé au Roi Mohammed VI le 18 mars dernier, que «l’Espagne reconnaissait que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre le différend sur le Sahara marocain et un sérieux pas en avant».

Cette position ne laisse point de marge de manœuvre aux dirigeants d’Alger dans leur aveugle et frénétique acharnement contre le Maroc et son intégrité territoriale.