Niger et Togo accueillent David Malpass à quelques mois de sa retraite

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass effectue du  mercredi 29 mars jusqu’au 1er avril 2023, deux visites officielles au Niger et au Togo.

Ses priorités durant ce déplacement historique dans ces deux pays africains sont le renforcement de la sécurité et de la paix, de la croissance économique inclusive et durable, de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie et l’importance de l’éducation.

«La promotion de la sécurité et de la paix dans la région, le renforcement de l’éducation et le développement de la résilience pour pallier les coûts climatiques écrasants sont indispensables à la croissance et au développement de la région. Je me réjouis de ces visites au Niger et au Togo qui nous donneront l’occasion d’échanger autour de ces sujets cruciaux ainsi que de l’appui supplémentaire que le Groupe de la Banque mondiale peut apporter dans ces domaines», a déclaré David Malpass, avant d’embarquer pour l’Afrique de l’ouest.

Dans les deux pays ouest-africains, le patron de l’institution de Bretton Woods échangera avec les plus hauts dirigeants et divers acteurs de leur processus de développement.

Le diplomate Malpass qui se retirera de la Banque mondiale à partir du mois de juin 2023 est accompagné de deux principaux collaborateurs durant ce séjour au Niger et au Togo. Il s’agit d’Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de Sergio Pimenta, vice-président de la Société financière internationale pour l’Afrique (IFC).

Au cours des dix dernières années, le Groupe de la Banque mondiale a quadruplé ses ressources dans le Sahel, et a mobilisé en sa faveur plus de «8,5 milliards de dollars entre 2020 et 2023».

Entre avril 2020 et la fin de son dernier exercice clos au 30 juin 2022, «la Banque mondiale a engagé un montant global sans précédent de 28,5 milliards de dollars au titre de 234 projets dans les secteurs prioritaires en Afrique de l’ouest», détaille l’institution.

L’IFC a «investi de son côté 9,4 milliards de dollars dans 36 pays africains au cours de l’exercice 2022, ce qui représente son engagement annuel le plus important sur le continent», soulignent ses services.