Le Président nigérien Bazoum préside à Paris, une séance de travail avec le patronat français

Le Président nigérien, Mohamed Bazoum a tenu ce mercredi 21 juin à Paris, une séance de travail avec une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF-patronat), a annoncé le service de communication de la présidence du Niger.

L’objectif de cette séance de travail était de faire le point des investissements des entreprises françaises et de booster leur part dans l’écosystème économique du Niger.

La délégation du MEDEF a été conduite par Benoît Chevalier, vice-président de l’institution pour l’Afrique. Le MEDEF International est un service privé d’accompagnement au développement à l’international, par et pour les entreprises françaises. Son ambition est d’accroître la part du secteur privé dans le PIB nigérien, afin qu’il porte la croissance de ce pays ouest-africain à 2 chiffres et lui garantisse une certaine pérennité.

La Banque mondiale a fait état mardi d’un fort rebond de la croissance économique du Niger en 2022, une année marquée par un fort redressement de l’économie nigérienne.

Dans sa dernière note sur la situation économique au Niger, l’institution financière internationale basée à Washington expliqué ce rebond principalement par une bonne saison agricole, à la faveur de précipitations accrues et d’une expansion des terres irriguées.

La bonne campagne agricole de 2022 a tiré la croissance économique de ce pays d’Afrique de l’Ouest, entraînant une augmentation de 7,5% du revenu moyen par habitant, indique la Banque mondiale.

Cette hausse a fait diminuer le taux de pauvreté de 6,4 points de pourcentage entre 2021 et 2022, entraînant une réduction du nombre de pauvres. Cependant, un degré élevé d’incertitude et divers risques comme la situation sécuritaire et les chocs climatiques, pourraient à l’avenir affecter la croissance dans ce pays.

Selon les autorités de Niamey, le Niger, avec des prévisions de 12% de croissance en 2024, présente des opportunités d’affaires réelles dans divers domaines notamment des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, du numérique, du pétrole, des mines et de l’hydraulique.