Création de l’Alliance des Etats du Sahel: Les espoirs que les officiers Tchiani, Goïta et Traoré placent dans ce nouveau regroupement

La naissance de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) ce 16 septembre suscite beaucoup d’espoirs dans la tête des dirigeants du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Avec en ligne de mire une meilleure coordination projetée dans la lutte contre le terrorisme régional.

«La Présidence de la République du Niger se félicite de la signature historique de la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023 à Bamako, instituant l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance marque une étape décisive pour la sécurité et la défense de nos populations», se félicite A. Tchiani du Niger. «Grâce à cette coopération renforcée dans un esprit de solidarité, la conviction est grande que nous parviendrons ensemble à éradiquer la menace qui pèse sur nos nations fraternelles», a en outre chaudement apprécié l’officier Tchiani, actuel dirigeant nigérien. Avant d’assurer: «Ensemble, nous bâtirons un Sahel pacifié, prospère et uni».

Même ton d’unité lâché par l’officier Assimi Goïta qui est aux commandes du Mali depuis mai 2021. «J’ai signé ce 16 septembre avec les Chefs d’Etat du Burkina Faso et du Niger la ‘Charte du Liptako-Gourma’ instituant l’Alliance des États du Sahel ayant pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice de nos populations», a souligné le Président malien. «La création de l’Alliance des États du Sahel marque une étape décisive de la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Pour la souveraineté et l’épanouissement de nos peuples, nous mènerons la lutte contre le terrorisme dans notre espace commun, jusqu’à la victoire», a pour sa part indiqué Ibrahim Traoré, l’actuel plus jeune dirigeant en Afrique.

Les bases de l’AES ont été jetées le 24 aout dernier à Niamey, à travers une visite des chefs de la diplomatie du Burkina Faso et du Mali au Niger pour évoquer diverses thématiques communes. La naissance de l’AES intervient au moment où divers experts en géostratégie notent une recrudescence des attaques djihadistes meurtrières depuis le 26 juillet dans la zone du Liptako-Gourma regroupant les frontières de ces 3 Etats ouest-africains.