Les éléments des Forces Armées Royales (FAR) déployés dans des postes d’observation au long de la frontière sud-ouest du Royaume n’ont pas laissé s’échapper des miliciens armés du Polisario ayant tiré vendredi 27 juin, cinq projectiles contre la ville sud-marocaine d’Es-Smara sans faire de victimes mais occasionnant de légers dégâts matériels.
Après leur forfait, les mercenaires du front séparatiste ont pris la fuite en direction des camps de Tindouf, mais leur véhicule a été vite rattrapé par une frappe d’un drone des FAR qui l’a complètement décimé avec ses occupants.
Si le nombre des miliciens tués ou blessés par le tir du drone marocain n’a pas été dévoilé comme d’habitude, du côté du Polisario, une des cinq roquettes des miliciens de Tindouf a terminé sa trajectoire non loin d’une caserne de la MINURSO et un autre obus s’est explosé près d’une école sans faire de victimes. Les trois autres obus ont chuté dans des zones non habitées se trouvant en dehors de la ville d’Es-Smara.
Lors de cette lâche attaque les mercenaires du Polisario avaient vraisemblablement, dans leur ligne de mire, des cibles civiles, ce qui ne fait que confirmer le caractère terroriste de ce mouvement séparatiste qui se meut et agit sous les ordres et la bénédiction des vieux généraux de l’armée algérienne, puisque ces derniers sont régulièrement informés de tout ce qui se passe dans les camps de Tindouf.
Le Polisario a aussitôt revendiqué cette nouvelle attaque terroriste en prétendant dans un communiqué, que ce sont des bases militaires de l’armée marocaine qui étaient prises pour cibles, affirmant que «les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé des bases ennemies dans le secteur de Smara, causant d’importantes pertes humaines et matérielles».
Néanmoins les casques bleus de la MINURSO ont une toute version des mobiles et objectifs de cette attaque et comptent en rendre compte dans un rapport devant être finalisé grâce à une enquête de terrain avant d’être adressé au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres.
L’attaque des miliciens armés du Polisario intervient au lendemain de l’introduction par le député républicain, Joe Wilson et son homologue démocrate, Jimmy Panetta, ce jeudi 26 juin à la Chambre américaine des représentants, d’une proposition de loi visant à inscrire le Polisario sur la liste noire des «organisations terroristes» des Etats-Unis.
Pour rappel, il s’agit de la deuxième attaque contre la vile marocaine d’Es-Smara située non loin de la frontière nord de la Mauritanie, après celle des 28-29 octobre 2024, qui avait fait un mort et plusieurs blessés parmi les civils, et la troisième du genre en quelques mois, après celle menée le 10 novembre 2024 contre des civils sahraouis marocains qui célébraient dans la localité de Mahbès, le 49ème anniversaire de la Marche verte.